L’exil forcé des autochtones.

Première occupation de la Crimée en 1783

Le dernier khan de Crimée, Sahin Giray (1745-1787). Dessin d’Andrey Bolotov.

L’émigration massive des Tatars de Crimée hors de leur patrie commença immédiatement après l’annexion de la péninsule par la Russie en 1783. Aux xviiie et xixe siècles, trois vagues principales d’émigration se succédèrent.

Manifeste proclamant l’annexion de la Crimée par l’Empire russe en 1783.

Les raisons principales à ce déplacement forcé des Tatars de Crimée vers l’Empire ottoman, la Roumanie et la Bulgarie étaient la politique répressive de l’Empire russe, la redistribution des terres et les discriminations religieuses. La colonisation de la côte nord-est de la Crimée et de la mer Noire commença à la même époque. Les habitants d’autres régions de l’Empire russe furent appelés pour « exproprier » ou « absorber la région ».

L’impératrice Catherine II de Russie, qui annexa la Crimée. Tableau de Fyodor Rokotov.

L’arrivée de Catherine II à Feodosiya. Tableau d’Ivan Aivazovsky (1883, commande pour le 100e anniversaire de l’annexion de la Crimée).

Vue des steppes de Crimée. Tableau de Carlo Bossoli (années 1850).

Vue de Karassubazar. Tableau de Carlo Bossoli (années 1850).