À la fin des années 1930, le régime stalinien avait déjà intensifié la répression et la russification des Tatars de Crimée. Une grande partie de l’intelligentsia avait été tuée, envoyée en prison ou en camp de travail. Ils furent par la suite déportés en même temps que les autres. Au terme de la déportation, l’activité des institutions tatares de Crimée sur la péninsule cessa d’exister ; les noms de lieux furent russifiés ; villes et villages furent repeuplés à l’aide d’habitants des autres républiques soviétiques.